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"Archivum Medii Aevi Digitale - Specialized open access repository for research in the middle ages"
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DC FieldValueLanguage
ContributorUniversité Panthéon-Sorbonne ( UP1 ) -Centre National de la Recherche Scientifique ( CNRS )-
ContributorLaboratoire de Médiévistique Occidentale de Paris ( LAMOP )-
AuthorMorsel , Joseph-
Date2000-
Other Identifierhttps://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00291802/document-
Other Identifierhttps://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00291802/file/Scripturalite.pdf-
Other Identifierhttps://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00291802-
URIhttps://www.amad.org/jspui/handle/123456789/60373-
Descriptiontexte issu d'une conférence prononcée à l'Université du Québec à Montréal en 1999. Une version légèrement modifiée en a paru en ligne en 2006, aux Editions de l'ENS de la Rue d'Ulm: http://www.presses.ens.fr/PDF/ECMonline.pdf (p. 4-32) ; International audience ; Le problème de la pratique du document écrit est à la fois des plus cruciaux et des plus difficiles à résoudre pour le médiéviste. Crucial, parce qu'il met en jeu des choix, à la fois dans le réel (tout n'est pas objet de consignation écrite), dans l'exposé (l'articulation, le choix et le sens des mots relèvent de conditions socioculturelles précises), dans l'usage (n'importe quel écrit ne sert pas à n'importe quoi) et dans la conservation (tout n'est pas conservé avec le même soin). Ces choix conditionnent notre compréhension non seulement du signifié mais aussi et surtout du contexte historique (puisque c'est en général lui que visent les historiens à travers les textes, qui n'en sont que les symptômes). Cet article, issu d'une conférence prononcée à l'Université du Québec à Montréal en 1999, entreprend de contribuer à une première approche des raisons pour lesquelles nous avons aujourd'hui des sources écrites médiévales et le sens qu'il faut donner à ce fait, indépendamment du contenu des documents eux-mêmes. On examine (de façon critique) en particulier deux arguments fréquemment avancés à propos du recours à l'écriture au Moyen Âge : l'écriture comme moyen de domination (selon une perspective développée par C. Lévi-Strauss) et l'écriture comme instrument magique. La prise en compte de certains fondements des représentations médiévales conduit à repousser le binôme écrit/oral, de même que l'historicisation de la dissociation entre le texte et l'image (centrale dans notre culture écrite actuelle en dépit de son caractère transitoire) conduit à privilégier une approche du document médiéval en tant qu'objet graphique, réintégrant ainsi dans les perspectives historiennes les dimensions de la condition des objets, notamment leur matérialité et leur visibilité, renvoyant elles-mêmes à leur caractère d'objets produits.-
Languagefre-
Rightsinfo:eu-repo/semantics/OpenAccess-
Keywordsepistemology Schriftlichkeit-
KeywordsSchrift-
KeywordsMittelalter-
KeywordsHerrschaft-
KeywordsMündlichkeit-
KeywordsKonservierung-
KeywordsText-
KeywordsGeschichtsschreibung-
Keywordsscripturalité-
Keywordsécriture-
KeywordsMoyen Âge-
Keywordsdomination-
Keywordsmagie-
Keywordsécrit/oral-
Keywordsmagic-
Keywordstexte-
Keywordshistoriographie-
Keywordsépistémologie-
Keywords[ SHS.HIST ] Humanities and Social Sciences/History-
KeywordsMiddle Ages-
Keywordsconservation-
Keywordsorality-
Keywordshistoriography-
Keywordswriting-
Keywordsliteracy-
Dewey Decimal Classification940-
TitleCe qu'écrire veut dire au Moyen Âge. Observations préliminaires à une étude de la scripturalité médiévale-
Typeinfo:eu-repo/semantics/article-
TypeJournal articles-
AMAD ID521182-
Year2000-
Open Access1-
Appears in Collections:BASE (Bielefeld Academic Search Engine)
General history of Europe


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